vendredi 29 février 2008

Remèdier au niveau Spirituel et Universel


LE SENS DE LA VIE
LE SENS DES EPREUVES

Lorsque l’on se retrouve à souffrir, et/ou sans pouvoir profiter de la vie, il est inévitable qu’à un moment ou un autre on se dise « pourquoi moi ? ».
Suite à cela trois types de réactions viennent tour à tour :
En premier vient la révolte, un sentiment d’injustice et le refus de souffrir. A ce moment, on a l’énergie pour se battre contre le fléau, même si on ne le connaît pas vraiment.
Puis après moult recherches, combats et échecs, la fatigue chronique s’installant, arrive la résignation. Une sorte de fausse acceptation, puisqu’on n’a pas le choix, pour que la vie soit supportable. Il faut faire un compromis avec la « bête noire » qui se trouve dans le corps et dans la tête.
Se présentent alors deux possibilités :

Soit la prise de médicaments soulage l’état, et l’on peut oublier le problème. Cependant, il faut accepter aussi parfois de faire parti du lot des « sacrifiés » sur l’autel de la médecine moderne, car aucun médicament n’est totalement inoffensif. Le prix à payer peut en être aussi la perte complète de son identité en entrant dans la dépendance des médicaments psychotropes, avec un état de somnolence quasi permanent, empêchant de penser correctement.

Soit devant l’inefficacité de la médecine, on se met à réfléchir sur le sens de la vie, à faire des recherches sur le pourquoi de la souffrance, de la mort…etc.

Autrefois, face à ces questions il n’y avait que la religion et la moral comme interlocuteur. La grande chance que nous avons aujourd’hui dans notre pays, c’est l’accès libre à un grand nombre d’informations existant dans le monde. Chance dont il faut payer aussi le tribu : la confusion ! Evidemment devant la masse d’informations, comment démêler le vrai du faux ?

Pour ma part, ayant l’esprit curieux, je préfère le « trop » que le « pas assez ». De toute façon l’être humain optera toujours pour les croyances qui l’arrange : s’il a besoin de sécurité et de ne pas être critiqué, c'est-à-dire s’il est conformiste, il va choisir l’explication qui va dans son ordre moral, au travers par exemple de sa religion. S’il a surtout besoin de reconnaissance, il va choisir de penser comme le groupe où il se sent reconnu et aimé, c’est ainsi que les sectes recrutent… S'il se veut libre, il peut aussi adhérer à des concepts philosophiques ou même pourquoi pas, anarchiques. Enfin s'il a simplement un esprit et un coeur ouvert, il peut explorer ce que l'on appelle aujourd'hui "l'éveil ou l'ouverture de conscience", se laissant guider intuitivement avec humilité parmi les nombreuses sources d'informations et de rencontres possibles.
En fait peu importe la voie que l’on choisit pour commencer. Le tout c’est d’avoir la lucidité un jour de se regarder pour savoir qui l’on est et où l’on se trouve.
En ce qui me concerne, j’ai eu besoin tour à tour de sécurité, de reconnaissance et de liberté. J’ai donc visité différents types de situations avec les bons et les mauvais aspects. Mais on ne peut connaître un territoire qu’une fois l’avoir exploré par soi même, pour trouvé comme l’a fait Bouddha, sa « voie du milieu ».

Tout ce préambule prudent, pour dire que l’hypothèse m’ayant le plus convaincue et apportée (après avoir tout de même lu un certain nombre de kilos de bouquins sur la spiritualité) a été celle de la réincarnation. Cela me console un peu de me dire que j’ai dû vivre cette vie pour acquérir des expériences, des capacités et des qualités que je ne possédais pas encore. Certes il y a aussi la notion des erreurs passées dont il faut compenser les effets douloureux, mais je préfère ne pas m’appesantir sur cet aspect négatif du karma.
Je pense aujourd’hui que si je n’avais pas vécu cette vie limitée et souffreteuse, je serais une personne très exigeante envers autrui (certains pensent d’ailleurs que je le suis encore !!!), aux critiques faciles, jugeant avec sévérité les faiblesses des autres.
Le handicap n’apporte aucune gloire, les leçons d’humilité sont quotidiennes dans la vie d’une personne atteinte d’une maladie chronique ! Ma consolation est de penser que peut être une partie de la bonne dose d’orgueil que j’avais en naissant, s’est un peu émoussée, ou qu’à défaut, je l’aurai au moins pointé du doigt durant cette vie.

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