mercredi 6 février 2008

Vivre avec Le syndrome de fatigue chronique (SFC), la spasmophilie et les fibromyalgies


En ce qui me concerne, le SFC a précédé et vraisemblablement engendré la spasmophilie, appelée aussi syndrome d’hypersensibilité chronique. Pour comprendre ce que nous pouvons vivre, il faut imaginer ce qu’une personne normale ressent après avoir passé une semaine de mauvais sommeil en sachant qu’elle n’aura pas l’espoir de pouvoir redormir normalement. En fait nous vivons un état de « fatigue chronique » dont la cause est inconnue, pouvant virer très rapidement en épuisement complet face à une activité ou un stress considéré comme modéré. La fatigue quotidienne s’accumule du fait d’un sommeil non réparateur, épuisant les réserves minérales notamment le magnésium. L’organisme se trouve alors sans « réserve énergétique » pour s’adapter à une surcharge de travail (vite atteinte) et développe ce que l’on nomme la spasmophilie. Ainsi se forme le cercle vicieux des tensions induisant une perte en magnésium qui elle-même empêche les muscles de se détendre en limitant ainsi les possibilités de récupération par le sommeil. La spasmophile entraînant une hypersensibilité aussi bien physique qu’émotionnelle, elle s’auto entretien par le fait même qu’il devient difficile de gérer le stress et que les douleurs sont ressenties de manière plus aigue que la normale. Le système nerveux est touché au travers de pertes de mémoire, manque de concentration, irritabilité…, et il en va de même pour les muscles et ligaments (courbatures interminables, douleurs diffuses, tendinites et périarthrites). En fonction du terrain et de l’hygiène de vie, d’autres systèmes peuvent également dysfonctionner : digestif, hépatique, rénal, hormonale…etc.

Partant du fait qu’un organisme épuisé ne peut s’adapter aux contraintes, lorsque l’on souffre du SFC il est nécessaire de vivre en épargnant les efforts et les émotions inutiles, en organisant suffisamment son existence pour ne pas se retrouver en situation critique. Vous voyez déjà comme c’est simple dans le monde d’aujourd’hui. Aucune drogue possible pour obliger le corps à se taire et faire plus, qu’il s’agisse de tabac ou de médicaments antidépresseurs ou antalgiques (contre la douleur). Me concernant, même le paracétamol reste peu efficace et pas sans effets secondaires. Le bénéfice/risque des remèdes est souvent inverse ! Tous les moyens de compensation habituels (tabac, café, chocolat, sucreries et autres) se font payer très cher pour un avantage bien éphémère.
Il faut se résoudre la plupart du temps à se soigner avec la phytothérapie, non exempte totalement d’effets secondaires (je réagis avec la valériane qui me laisse la tête embrouillée le lendemain) et compléments alimentaires indispensables mais dont les effets ne sont pas miraculeux non plus.

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