VAGUES A LARMES
Voguent, vagues,
Des larmes au fond des yeux, dans les flots d'amertume
De ton regard trop bleu que la raison écume.
Et l'eau, d'en haut;
Sur ma joue qui te frôle, rigole de son mieux,
Ce n'est pas vraiment drôle quand on se dit adieu.
Plages, sages,
Où mon château s'écroule, sous le temps cadencé
Du sable qui s'écoule, je ne veux plus penser.
A l'eau qui rôde
Et va lécher ton corps, pour s'allonger sans moi,
Dans ce tendre décors où je ne serai pas.
Toi l'onde, ronde,
qui dans ces eaux fécondes répand ton paradis,
Pendant quelques secondes, tu deviens lieu maudit.
L’eau chaude,
Salée imbue de sable, ravalant ma tristesse,
Me dit d'un ton aimable que déjà le temps presse...
L'éclair, éclaire
Notre amour éphémère, éblouissant nos vies
De bien trop de lumière pour que tout soit fini.
Et l'eau, à seaux,
Du ciel abandonné, vient pleurer à son tour
Se jetant à nos pieds pour noyer nos discours.
L'orage, fait rage
Et la mer en colère se cogne et se déchaîne
En fracas de tonnerre, pour taire mes "je t'aime".
Mais l'eau, maraude,
En s'acharnant sur moi, revient me rappeler
Que je suis obligée de quitter cet endroit...
...Je ne t'oublierai pas !
Améliane
samedi 10 novembre 2007
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