(photo : tableau de Toulouse Lautrec)
Sous les traits d’Eugénie
Je suis tombé des nues
J’ai perdu l’appétit
Pour une’ danseuse des rues.
Dans un culte physique
Où j’ai brisé mes ailes
J’ai vécu hystérique
Au milieu des dentelles
Et puis, n’en pouvant plus
J’voulu partir sans bruit
Oui mais je n’ai pas pu
Car elle m’a retenu.
Les éclats d’Eugénie
C’est comme une cascade
Un état d’euphorie
Qui vous rend marmelade
Elle vous laisse sans vie
Vendu comme un esclave
Juste avant l’hallali
Dans l’état d’une larve
Alors je me suis dit
Vieux t’as perdu l’esprit
Faut te sortir d’ici
Va trouver son amie
Sous les traits de Lucie
Halluciné je suis
Je lui dis qu’Eugénie
A mis ma tête à prix.
Mais Eugénie lucide
Vient retrouver Lucie
Et puis d’un air perfide
Elles’ prennent d’assaut le lit.
Alors n’en pouvant plus
J’voulu partir sans bruit
Oui mais je n’ai pas pu
Car elles m’ont retenu
D’un éclair de génie
Je m’suis dit, non d’un chien
Elles sont belles et jolies
Deux génies valent mieux qu’un
J’ai ram’né mon copain
Pour partager l’enfer
Chacun aura le sien
On pourra s’en défaire
Des jours, des mois passèrent
Dans nos yeux sous-titrés
Lorsque j’eus un éclair
De vrai lucidité
…alors on s’est tiré !
Améliane
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