samedi 20 octobre 2007

Syndrome de fatigue chronique


Expliquer ce que l’on ressent lorsque l’on souffre d’un mal inconnu, ce n’est pas se plaindre, mais simplement vouloir que « l’autre » comprenne suffisamment pour ne pas demander l’impossible ou quelque chose de trop douloureux à faire. On attend juste cette compréhension neutre, sans pitié ni jugement.

Dans le cas de spasmophilie ou de fatigue chronique, les symptômes peuvent être un peu différents d’un cas à l’autre, en fonction surtout des antécédents de la personne. Je ne décrirais ici que mon propre vécu, à l’intention de ceux qui vivent ou côtoient une personne souffrant de maux similaires.
Vers l’âge de 10 ans environ, suite à la conjonction d’un terrain sensible, d’intolérances alimentaires non soignées, de problèmes dentaires, de traumatismes physiques (genoux et sacrum), j’ai commencé à souffrir de douleurs musculaires diverses faisant souvent suite à des exercices physiques, de difficultés de concentration, de troubles du sommeil et d’une fatigue excessive, anormale par rapport à mes activités. Précédemment je n’avais eu que des problèmes O.R.L. (otites et rhinopharyngites à répétition) et digestifs (constipation, douleurs abdominales vagues, appendicectomie). J’étais déjà une grosse dormeuse (9 h minimum). L’adolescence s’est ainsi passée, sur fond de déprime puisque la jeune fille active que j’étais devait toujours se limiter dans ses loisirs. L’argumentation psychosomatique fut la seule explication proposée à cette époque par les médecins…

…Vers l’âge de 20 ans, les choses se sont aggravées pour moi après une série de vaccinations. Mes troubles de concentration et de mémoire se sont accentués et j’ai failli rater mon examen ( B.T.S en diététique). Les mois qui ont suivi, ne pouvant exercer normalement une activité professionnelle, j’ai fini par faire une dépression nerveuse pour de bon ! Je fus alors qualifiée par mon médecin traitant de « malade professionnelle », et j’ai compris que la médecine allopathique n’était pas adaptée à mon cas.
Les années suivantes ont été des années de recherche à une époque où l’on ne parlait qu’à mi voix de spasmophilie, pas encore du syndrome de fatigue chronique, et encore moins de fibromyalgies. Aucune médecine ne me donnait de résultat durable.
Je devais vivre au quotidien cette fatigue physique, augmentée après des activités quelles qu’elles soient, et cette impression pénible d’avoir des muscles « collés », un corps pesant, la tête perpétuellement dans le brouillard, une hypersensibilité aussi bien physique qu’émotive. Je naviguais entre ankylose, tétanie latente et douleurs diffuses, et tout cela en permanence.

Traitements et thérapies expérimentés :

Cette drôle de vie aura eu pour avantage d’expérimenter nombre de thérapies.
J’aurai je crois, abordé presque toutes les rives possibles de la guérison, de la psychologie à la recherche spirituelle, en passant par un grand nombre de régimes alimentaires, de médecines naturelles, de massages et techniques manuelles comme l’ostéopathie, de moyens divers améliorant la respiration … etc. Je suis loin d’être seule dans ce cas, beaucoup de patients abandonnés par la médecine conventionnelle font cette même démarche. Je n’exposerai dans ce blog que les expériences dont j’ai tiré une leçon ou qui m’ont été bénéfiques.

Diététique : l’intolérance aux produits laitiers

Bien qu’ayant eu une intolérance au lait de vache au tout début de ma vie, intolérance qui a failli me valoir un précoce retour dans l’au-delà, j’ai acquis par la suite une dépendance aux produits laitiers.
Si je n’ai jamais supporté le lait nature, j’aimais particulièrement mon bon chocolat chaud du matin où je trempais avidement mes tartines beurrées. Il me faudra attendre d’avoir 30 ans pour me décider à supprimer le lait et obtenir ainsi une large rémission des rhinopharyngites, puis l’âge de 45 ans pour cesser totalement le lait de vache et ses dérivés riches en lactose (fromage blanc, crème fraîche et yaourt…) et ne plus avoir du tout de problèmes O.R.L. . Il m’a fallu aussi en arriver à supprimer pratiquement tous les fromages (sauf un peu de chèvre) pour diminuer mes douleurs diverses et retrouver un fonctionnement cérébral suffisant pour travailler à mi-temps. Cette pratique associée à une alimentation équilibrée, riche en fruits et légumes frais, en bonnes graisses (olive, colza, amandes, noix…) et des céréales aussi bio et demi complètes que possible, du bon pain à l’ancienne, m’a permis de gérer correctement mes symptômes de spasmophilie en améliorant considérablement mon immunité.
J’ai toujours dû cependant me supplémenter en magnésium marin et fer, et après la suppression quasi-totale des produits laitiers, en calcium avec un peu de vitamine D lorsque je ne pouvais sortir au soleil (les rayons uv sont en effet la première source de cette vitamine permettant la calcification osseuse).

Respiration :

Des habitudes sont devenues nécessaires : exercices respiratoires ou activités physiques modérées en plein air, sont indispensables afin de permettre d’oxygéner les tissus pour éviter cette ankylose pénible à vivre.
J’ai appris à me faire le plus souvent possible des massages réflexes du lobe des oreilles, des mains et des pieds.
Devant mon état de fatigue augmentant avec le travail professionnel, j’ai fini par acheter un appareil permettant de « bonifier » l’oxygène de l’air (Le "Bol d'Air Jacquier") pour qu’il pénètre mieux dans mes cellules. Cet appareil malheureusement trop cher pour beaucoup de bourses, s’il n’a pas résolu mon problème m’a permis de tenir le coup en améliorant mes capacités de récupération. Aujourd’hui encore, lorsque la tétanie respiratoire me reprend, je l’utilise et il sauve la situation !

Intoxication aux métaux lourds :

Après avoir cherché et expérimenté tous ces domaines, j’ai fini par me convaincre que ce syndrome de fatigue chronique avait pour origine une intoxication aux métaux lourds multiples, rendue possible du fait de l’intolérance au lait non prise en compte réellement avant l’âge de 45 ans. Sans un intestin perpétuellement irrité et plus perméable peut être que la normale, le plomb des canalisations de ma maison d’enfance, le mercure et autres des amalgames dentaires n’auraient pas fait autant de dégâts. Probablement que l’hydroxyde d’aluminium contenu dans les vaccins en a encore ajouté une couche. C’est en tout cas la théorie à laquelle j’adhère le plus aujourd’hui.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

bonjour,
j'ai bcp aimé votre blog, vous parlez bien du symdrome de fatigue chronique, syndrome qui vous gâche la vie. je vous note le mien,
Mettre l'adresse dans la barre google :
http://gabriel13.unblog.fr/fibromyalgie-et-syndrome-de-fatigue-chronique/
merci de me lire
je vous souhaite mes meilleurs voeux
isabelle
mon email ( et13mimi@hotmail.fr )
à bientot