Non cette photo n’est pas truquée ! Je l’ai prise depuis mon balcon en mai 2005. Cette colombe née d’un coucher de soleil provençal m’invite à une interprétation symbolique.
En effet à cette époque, je réalisais que je me trouvais dans une impasse aussi bien sur le plan santé que professionnel. D’autre part le quartier, disons « très méditerranéen », de cet appartement où je logeais, ne me convenait pas. On a beau aimé Marcel Pagnol, ce qui est truculent dans ses histoires l’est beaucoup moins lorsqu’on le vit au quotidien ou à trois heures du matin !
Je venais de rencontrer mon compagnon, et l’un comme l’autre nous avions été obligés, suite à nos divorces respectifs, d’habiter en centre ville, alors qu’auparavant nous étions isolés. En ce printemps 2005, nous allions souvent nous promener en rêvant de pouvoir un jour vivre ensemble au milieu de la nature. J’étais loin d’imaginer que moins d’un an plus tard, ce rêve se réaliserait. Une série d’évènements m’amènera à quitter ma Provence, autrefois chérie, pour emménager loin de là, en moyenne montagne, tout près d’un petit village contenant plus de vaches que d’habitants. C’est d’ici que j’écris, dans un lieu magique où chaque jour je peux me rassasier de verdure, de forêts de mousse, de sapins interminables, de champignons et de silence… surtout de silence !
Que cette colombe de lumière soit pour vous qui lisez ce texte, un message d’espoir vers la réalisation de vœux en harmonie avec la nature.
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