Voici une aventure datant de mai 2008, que j’avais oublié de poster sur ce blog. Elle est caractéristique de la perception des maladies orphelines par le corps médical en général.
Suite à ma périarthrite et pour me faire soigner, j’ai du trouver un nouveau médecin référent dans la région où j’habite maintenant. En Provence, j’avais trouvé un médecin homéopathe ouvert à toutes ces pathologies bizarres, déconsidérées par la médecine conventionnelle, sans doute parce qu’il y a plus de temps et d’argent à perdre qu’à y gagner !
Bref, je suis donc allée voir un bon médecin conventionnel, de bonne réputation, pour obtenir des séances de rééducation pour mon épaule. C’était le 19 mai 2008.
Lui ayant expliqué le mieux que je pouvais ma situation et mes problèmes, et lui ayant demandé s’il voulait bien être mon médecin référent maintenant, il me dit que ce qu’il pensait, risquait de ne pas me convenir ( !!!). Bon s’était mal parti mais tant pis ! Il me fallait un médecin référent et dans l’endroit où je vivais, je n’avais pas beaucoup de choix. Aussi lui ai-je demandé son avis. Comme je m’y attendais, il me dit qu’il était convaincu que je souffrais de dépression depuis des années et que c’était cela qu’il fallait soigner avec un antidépresseur et un somnifère.
Bien, lui ai-je dit, après tout, je n’avais jamais vraiment suivi de ces traitements. Il m’assura que maintenant il y en avait de « plus efficace et… blablabla,…molécule nouvelle,…recapture de la sérotonine…etc ». Il ne me donna que le minimum pour commencer !
Suite à ma périarthrite et pour me faire soigner, j’ai du trouver un nouveau médecin référent dans la région où j’habite maintenant. En Provence, j’avais trouvé un médecin homéopathe ouvert à toutes ces pathologies bizarres, déconsidérées par la médecine conventionnelle, sans doute parce qu’il y a plus de temps et d’argent à perdre qu’à y gagner !
Bref, je suis donc allée voir un bon médecin conventionnel, de bonne réputation, pour obtenir des séances de rééducation pour mon épaule. C’était le 19 mai 2008.
Lui ayant expliqué le mieux que je pouvais ma situation et mes problèmes, et lui ayant demandé s’il voulait bien être mon médecin référent maintenant, il me dit que ce qu’il pensait, risquait de ne pas me convenir ( !!!). Bon s’était mal parti mais tant pis ! Il me fallait un médecin référent et dans l’endroit où je vivais, je n’avais pas beaucoup de choix. Aussi lui ai-je demandé son avis. Comme je m’y attendais, il me dit qu’il était convaincu que je souffrais de dépression depuis des années et que c’était cela qu’il fallait soigner avec un antidépresseur et un somnifère.
Bien, lui ai-je dit, après tout, je n’avais jamais vraiment suivi de ces traitements. Il m’assura que maintenant il y en avait de « plus efficace et… blablabla,…molécule nouvelle,…recapture de la sérotonine…etc ». Il ne me donna que le minimum pour commencer !
Me voilà donc repartie avec mon ordonnance via le pharmacien puis chez moi, avec 1 comprimé de PAROXETINE ARROW en 20 mg à prendre chaque matin, et ½ comprimé de ALPRAZOLAM ALTER en 0.5 mg au coucher.
Je commençais le soir même. Le lendemain matin je pris mon anti dépresseur. Je me sentais plutôt bien, un peu dans les nuages comme si j’avais bu un peu d’alcool. Bref, pas déplaisant du tout. Côté sommeil, pas de scoop mais pas désagréable non plus. Côté libido par contre, catastrophique ! Déjà que ce n’était pas brillant avant, mais alors là, frigidité totale… !
Deux jours plus tard, je devais aller chez mon nouveau kiné pour ma rééducation de l’épaule. Comme je ne me sentais pas de conduire vu les vertiges que j'avais, mon compagnon m’emmena. Mais en arrivant, je fus prise de nausées, mes bras se sont mis à trembler, et mes jambes à flageoler. Direction toubib en urgence ! Mais en arrivant chez lui, j’ai fait une crise de tétanie qui me valu une piqure de Valium. Suite à cela je me suis mise à parler fort et à rire comme si j’étais saoul, sans aucune retenue ! Moi qui suis plutôt attentive à ne pas déranger les autres, j’ai du me faire remarquer ! Me voyant ainsi, le médecin me suggéra d’arrêter les médicaments, ce à quoi je lui répondis en riant « Pourquoi faire ? Se « chouter » au frais de la sécu, c’est trop bien ! ». Il me regarda d’un air bizarre…
J’ai dormi l’après-midi mais sans plus. Par contre il m’a fallu plusieurs jours pour récupérer un état normal sans nausées ni tête qui tourne !
Conclusion : les personnes souffrant de problèmes comme les miens supportent rarement ce type de médicaments comme bon nombre d’autres produits conventionnels d’ailleurs. Mais c’est peut être aussi grâce à l’importance de leurs effets secondaire que je les ai toujours évités ...et que je suis aujourd'hui, encore capable d'écrire sur ce blog !!!
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