Vers 35 ans, mes enfants étant déjà plus grands, alors que je n’avais pas encore repris d’activité professionnelle, j’ai eu une période où j’ai pu m’occuper de moi et faire de la rééducation musculaire progressive. D’un tempérament sportif et volontaire mais frustrée par ma fatigue chronique, je m’étais fixée un objectif que je voulais atteindre à tout prix : faire du ski de randonnée ! Quand on veut, on peut ! On me l’avait assez dit. J’avais commencé par marcher régulièrement en augmentant progressivement la durée, puis j’ai pu me mettre à faire de petits footings. Je savais qu’il me fallait arriver à courir 20 minutes pour espérer faire du ski de randonnée. Chaque jour je prenais un temps pour me visualiser en train d’avancer dans la neige avec mes skis, gravissant lentement mais sûrement la montagne, puis fêtant ma victoire au sommet.
Vint le jour J où me sentant enfin prête, mais morte de trouille, je partis avec une amie faire une première ballade « très facile » d’après elle, une aguerrie de la montagne.
Je gravis un couloir de neige m’enivrant de paysages magnifiques. Bien qu’ayant mis beaucoup plus de temps que mon amie, je fus très heureuse d’arriver au sommet, fière d’avoir réalisé cet exploit sans trop de difficultés. Mais tout en montant, j’ai eu tout de même un petit doute : «j’espère que mon amie a prévu pour redescendre un autre chemin que ce couloir étroit?». Certes je savais skier sur piste, je savais aussi « théoriquement » qu’il fallait sauter pour tourner dans la neige non damée, mais j’avais oublié totalement dans ma visualisation de me voir redescendre avec facilité. Hélas, mon doute était fondé, il n’y avait pas d’autre chemin pour redescendre. Ce fut un désastre ! Je fus lamentable, m’effondrant à chaque virage, et m’épuisant pour m’extraire à chaque fois de la poudreuse. Finalement, transformée en bonhomme de neige, mon amie eut pitié de moi et me fit atterrir sur une route avoisinante, transformée en piste de ski de fond. Je fus quitte pour une tendinite au genou qui me fit boiter plusieurs semaines, accentuant par là même mes difficultés. Ce fut donc ma seule sortie à la neige de cet hiver là !!!
Voilà, quand vous visualiserez quelque chose, n’oubliez rien, vérifiez du commencement jusqu’à la fin que tout est cohérent.
Pour la petite histoire, n’acceptant pas de rester sur un échec, l’année suivante, mieux entraînée et après avoir cette fois totalement visualisé ma randonnée, j’ai réussi à revenir saine et sauve, et à goûter ce moment de grand plaisir. Cependant, les jours suivant la ballade, j’ai été tellement fatiguée qu’il m’a fallu faire le choix de ce genre de loisirs une fois par semaine, ou de ma vie de famille, les deux étant incompatibles.
Pour conclure, ce que l’on veut à tout prix peut effectivement être un jour matérialisé, mais il peut aussi pour cela y avoir un prix à payer. Cela dit, je ne regrette pas cette expérience puisque grâce à elle j'ai vécu quelques très beaux moments et enlevé un peu de ma frustration. Et puis j'ai renforcé ma conviction de l'utilité de la visualisation positive pour mieux vivre à condition de bien la pratiquer.
Vint le jour J où me sentant enfin prête, mais morte de trouille, je partis avec une amie faire une première ballade « très facile » d’après elle, une aguerrie de la montagne.
Je gravis un couloir de neige m’enivrant de paysages magnifiques. Bien qu’ayant mis beaucoup plus de temps que mon amie, je fus très heureuse d’arriver au sommet, fière d’avoir réalisé cet exploit sans trop de difficultés. Mais tout en montant, j’ai eu tout de même un petit doute : «j’espère que mon amie a prévu pour redescendre un autre chemin que ce couloir étroit?». Certes je savais skier sur piste, je savais aussi « théoriquement » qu’il fallait sauter pour tourner dans la neige non damée, mais j’avais oublié totalement dans ma visualisation de me voir redescendre avec facilité. Hélas, mon doute était fondé, il n’y avait pas d’autre chemin pour redescendre. Ce fut un désastre ! Je fus lamentable, m’effondrant à chaque virage, et m’épuisant pour m’extraire à chaque fois de la poudreuse. Finalement, transformée en bonhomme de neige, mon amie eut pitié de moi et me fit atterrir sur une route avoisinante, transformée en piste de ski de fond. Je fus quitte pour une tendinite au genou qui me fit boiter plusieurs semaines, accentuant par là même mes difficultés. Ce fut donc ma seule sortie à la neige de cet hiver là !!!
Voilà, quand vous visualiserez quelque chose, n’oubliez rien, vérifiez du commencement jusqu’à la fin que tout est cohérent.
Pour la petite histoire, n’acceptant pas de rester sur un échec, l’année suivante, mieux entraînée et après avoir cette fois totalement visualisé ma randonnée, j’ai réussi à revenir saine et sauve, et à goûter ce moment de grand plaisir. Cependant, les jours suivant la ballade, j’ai été tellement fatiguée qu’il m’a fallu faire le choix de ce genre de loisirs une fois par semaine, ou de ma vie de famille, les deux étant incompatibles.
Pour conclure, ce que l’on veut à tout prix peut effectivement être un jour matérialisé, mais il peut aussi pour cela y avoir un prix à payer. Cela dit, je ne regrette pas cette expérience puisque grâce à elle j'ai vécu quelques très beaux moments et enlevé un peu de ma frustration. Et puis j'ai renforcé ma conviction de l'utilité de la visualisation positive pour mieux vivre à condition de bien la pratiquer.
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