mardi 23 mars 2010

Ma santé en 2010


Voici maintenant plusieurs années que je suis une alimentation de type « hypo toxique » comme je l’ai détaillé sur ce blog, et plus de 9 mois que j’ai quasi totalement supprimé tout produit laitier pour réduire l’état inflammatoire et par là même de diminuer les douleurs diffuses.
A cela peuvent s’ajouter les bénéfices des nombreuses thérapies diverses dont je parle dans mes témoignages.
Qu’en est il aujourd’hui, sachant qu'avec l'âge, les symptômes décrits plus bas aurait dû fortement s’amplifier !
Dans ce bilan de mon état de santé, je compare ce qu’il en est ce jour, par rapport à ce que je vivais il y a une trentaine d’année lorsque je subissais ce mal alors inconnu.
Pour facilité cette observation, j’ai repris la longue liste des symptômes dont j’ai pu souffrir longtemps, selon la définition proposée par l’association Française du syndrome de fatigue chronique et de fibromyalgies CFS-SPID, dont je fais référence dans le libellé n°1 (définition du syndrome de fatigue chronique).

- Etat subfébrile : je n’en n’ai pas quasiment jamais eu
- Maux de gorge : ils ont disparus avec la suppression du lactose et la forte diminution des produits sucrés.
- Ganglions cervicaux ou axillaires sensibles : ils restent sensibles mais ne sont plus douloureux.
- Myalgies : grosse amélioration du côté des douleurs diffuses musculaires depuis le respect de l’alimentation hypo toxique (et surtout arrêt complet des produits laitiers et forte diminution des sucreries).
- Arthralgies migratrices : elles ont diminué avec la suppression des produits laitiers. Elles ont toujours été liées au manque de muscles, et arrivent sous formes de tendinopathies lorsque j’utilise un muscle trop souvent ou lors d’un effort trop important. J’ai toujours des difficultés à estimer ma limite car elle est si vite atteinte !
- Faiblesse musculaire inexpliquée : cela réapparaît dès que je ne peux plus respecter le besoin de repos (notamment dans la journée) et mon rythme de travail ou d'efforts.
- Epuisement durant plus de 24 heures après un exercice ou effort très léger, et hors de toute proportion avec l’effort fourni : cela existe encore lorsque je dépasse ½ heure d’une activité (marche ou autre), et pourtant il me faut tous les jours, faire quelques exercices sinon cette adaptation à l’effort devient encore plus difficile. Mes exercices de musculation dépassent rarement ¼ d’heure, et j’ai envie de dormir après !
- Céphalées d’un nouveau genre, de nouvelle localisation, ou de nouvelle intensité : quelques fois présentes, elles sont liées à la tension des muscles des cervicales aux épaules, elles se présentent souvent plusieurs jours après avoir fait un effort avec les membres supérieurs.
- Troubles intestinaux : ils ont pratiquement disparus avec la suppression des produits laitiers et des légumes secs. Je ne suis plus constipée depuis ce temps, surtout si je prends régulièrement du magnésium.
- Sommeil non réparateur : il a augmenté avec l’âge et reste actuellement mon point noir avec de nombreux réveils la nuit pour changer de position afin de permettre à mes muscles de "respirer". Je dois aussi veiller à n'être pas épuisée en me couchant.
J’ai conscience que l’ankylose est le nœud du problème ! Cependant, les massages du dos, l'électrothérapie, la gym pour fortifier le dos, et le renoncement à certains types d'éfforts, permettent d'améliorer cet état.
- Troubles de Concentration : mon cerveau fonctionne beaucoup mieux depuis l’arrêt des produits laitiers, mais cela peut revenir 3 à 5 jours après avoir fait un effort « important ».
- Troubles Visuels Transitoires : je souffre encore de fatigue visuelle liée au muscle des yeux (lorsque je dois déplacer mon regard souvent et rapidement, comme par exemple en faisant mes courses)
- Troubles mnésiques : je n’en ai jamais eu de graves, cependant je suis facilement "étourdie", sauf si je prends le temps de mémoriser volontairement. Cet état semble stationnaire depuis longtemps et semble directement lié à mon état de fatigue.
- Troubles de l’humeur et troubles neuropsychiques : venant de perdre mon compagnon, je puis constater combien mon état psychique a heureusement évolué. Malgré ce deuil, je reste la plupart du temps positive. Mais je dois avouer tout de même qu’il me faut lutter souvent contre la tristesse. J’ai appris aussi au fil du temps, à accepter mes fragilités et à organiser ma vie afin d’éviter de me retrouver en situation d’épuisement pour ne pas déprimer.

En conclusion, je peux dire que malgré ma cinquantaine passée, l’évolution de ce syndrome est favorable concernant l’immunité et les douleurs.
Pour maintenir un tonus musculaire viable, je dois m’astreindre malgré la fatigue à des exercices physiques modérés mais réguliers 2 à 3 fois par semaine. Par contre, globalement la sensation de fatigue reste pesante. Cela est dû en grande partie à ce sommeil non récupérateur, subissant en plus malheureusement, le processus du vieillissement. Je vis le mieux possible en organisant tout autour de moi, pour ne pas être débordée et mener à bien chaque obligation.
J’ai acquis simplement l’idée que dans cette vie, il me faut accepter d’aller doucement, de vivre un peu en retrait du monde, de m’abandonner à la providence pour assurer mes lendemains, et d’être parfois en situation de renoncement. Pas facile pour un tempérament aimant le risque et l’aventure !

C’est sans doute tout cela qui m’a fait m’intéresser au côté spirituel de la vie, et s’en était sans doute le but !

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